Huile de palme rouge 500 ml
€4.90
- Riche en caroténoïdes et tocotriénols
- Qualité 100% d’origine
- Goût authentique
- Riche en vitamines A et E
- Idéale pour les plats africains, asiatiques et latinos
- 0% d’acides gras trans
- 0% désodorisée
- Emballage en verre
- Végétalien, sans gluten et sans lactose
- Durable
Description
L’huile de palme rouge Dura de Welkema est un produit du terroir Guinéen. Elle est extraite de la pulpe des fruits de plantations sauvages de palmiers à huile. Cette huile est totalement naturelle, contient les nombreux et précieux nutriments natifs qui font la particularité de l’huile de palme rouge. Dura n’est pas raffinée, ni blanchie ou désodorisée. Les palmiers à huile qui produisent du dura ne sont nullement aspergés de pesticide durant leur croissance.
Ces palmiers à huile ne sont d’ailleurs pas plantés par les hommes, mais sont le fruit du cycle naturel des forêts tropicales en Guinée-forestière.
En plus d’avoir un goût délicieux et une odeur originale, l’huile de palme rouge dura augmente également la valeur nutritive de vos préparations.
Dès lors que l’huile de palme est raffinée, tous les bienfaits sur la santé disparaissent.
L’huile de palme Dura quant à elle conserve 100% de ses nutriments qualitatifs.
En outre, cette huile peut être utilisée comme un soin du corps. Elle protège la peau contre les effets nocifs des rayonnements UV.
Une huile de palme rouge produite de façon artisanale dans le sud-est de la Guinée à partir des plantations naturelles de la variété locale dura. Elle est authentique et est appréciée pour son goût singulier.
Dans les années 2000, 80% de la production nationale d’huile de palme de la Guinée est composé de cette variété dura. Les tendances se sont néanmoins totalement inversées puisque c’est plutôt la variété tenera qui est désormais majoritairement produite en Guinée.
Tous les types d’huile de palme ne sont pas faits pour la cuisine. L’huile de palme rouge, elle, elle est destinée à cela. Produit millénaire, l’huile de palme rouge donne aux plats traditionnels leur goût et leur saveur authentique.
Contrairement à l’huile raffinée, l’huile rouge est utilisée dans les sauces comme un condiment à part entière, et non pas simplement une huile pour frire certains ingrédients. Elle doit donner au plat un goût et une couleur particulière.
Elle entre dans la composition des sauces « africaines » (sauces feuilles, sauces au gombo, sauce djumblé, sauce Kopé…) et de plats africains à base de banane plantain, de manioc ou d’igname.
Cette huile à la base destinée à la cuisine africaine, asiatique et latinos s’est avérée tout aussi adaptée à certains mets occidentaux.
Les noix de palmiers à huile qui servent à produire Dura sont récoltées et transformées localement de manière artisanale. Cette production est assurée surtout par des coopératives formées (surtout des femmes) dans les villages et avec qui nous sommes en étroite collaboration.
Le système industriel une quantité phénoménale d’huile de palme, mais elle emploie relativement peu de travailleurs dans les plantations et les usines de traitement. À l’opposé, le système traditionnel constitue la source de revenus de millions de personnes (femmes en particulier) qui composent la chaîne de valeur : récolte, traitement et commercialisation de l’huile, des noyaux et du vin de palme.
Prônant un partenariat commercial tout à fait équitable, nous nous fixons pour objectif de redynamiser l’économie des localités productrices. Cela va être possible grâce à la hausse du revenu des producteurs, résultat de la valeur ajoutée que nous apportons.
Dura est différente du type tenera utilisé dans les gigantesques exploitations destinées aux industries agroalimentaires et de biocarburants notamment. Cette dernière variété est aussi appelée maquinot et n’est pas du tout apprécié ou conseillé pour faire de la cuisine. La culture de la variété tenera est d’ailleurs la cause d’une vague d’accaparement des terres au détriment des paysans qui perdent par la même occasion l’accès à des ressources vitales (terres, eau, espaces naturels…), maintenant et pour les générations futures.
Le palmier à huile qui produit de l’huile de palme Dura évolue tout seul grâce aux merveilles de la nature : les hommes et les femmes dispersent çà et là les noix de palme au hasard de leurs déplacements. Pendant la cueillette du régime et son égrenage en brousse, de nombreuses graines chutent, ce qui favorise le renouvellement des palmiers et leur dissémination autour des villages. À cette dissémination involontaire effectuée par les hommes, il y a aussi la dissémination par divers animaux (rats, singes, oiseaux, etc.)
La variété dura est 20% moins productif que la variété moderne utilisée dans l’industrie agroalimentaire. La population locale préfère pourtant la culture de cette variété d’origine parce qu’elle est plus élancée et crée ainsi moins d’ombre. C’est ce qui favorise la croissance des autres cultures sur leurs exploitations.
À la différence de ceux utilisés dans les grandes exploitations, les palmiers à huile traditionnels sont utiles aux communautés qui les exploitent des racines aux branches (vins, tourteaux, matelas, tapis, clôture des champs et des forêts sacrées, etc.).
L’extraction de Dura est entièrement artisanale. L’ensemble des opérations qui conduisent à l’obtention de l’huile « rouge » Dura suit un processus de production complètement traditionnel. La coutume recommande d’entamer ce processus de transformation au maximum 48h après la récolte.
On peut facilement distinguer les 7 principales étapes que doit respecter ce processus :
Égrappage des régimes –> Égrenage –> Vannage/tri des noix de palme –> Cuisson des noix/stérilisation –> Dépulpage/Malaxage ou Pilage (Faire un schéma en respectant la charte graphique).
Les opérations d’extraction se faisant principalement à la main, les producteurs font des fois recours à du matériel motorisé (malaxeurs et presses à huile) pour pallier la pénibilité des tâches.
Les savoirs locaux autour de la production du palmier à huile représentent un riche patrimoine à valoriser pour la sauvegarde de la biodiversité des localités productrices.
C’est en réponse aux cris de protestation contre les dérives des multinationales qui gèrent les exploitations d’huile de palme dans le monde qu’il s’est avéré nécessaire de créer cette structure qui juge de la durabilité de l’huile de palme que produisent ces sociétés. Elle a été mise en place sans aucune participation des communautés locales concernées.
Sa cible n’est donc aucunement les petites plantations familiales ou coopératives qui, nous, nous desservent.
Par ailleurs, depuis sa mise en place en 2004, la RSPO est assez critiquée et même dénoncée par plusieurs ONG et les communautés existantes dans les zones d’exploitation à grandes échelles d’huile de palme. Elle est ainsi accusée de :
- atténuer et de retarder certains des pires excès des multinationales productrices ;
- ne pas être du tout efficace pour protéger les terres des populations autochtones face aux multinationales et pire, qu’elle encouragerait même l’accaparement de ces terres.
Il est aussi important de savoir que la RSPO ne remet pas du tout en cause la logique de l’industrie de l’huile de palme qui est la grande expansion des plantations et des marchés (pour la production de biocarburants surtout) grâce à une monoculture intensive. Il est pourtant évident que la monoculture, selon l’échelle à laquelle elle est utilisée, est un aspect essentiel pour juger de la durabilité d’un produit.
Aussi, il existe de nombreuses plaintes déposées par les communautés paysannes à l’encontre de la RSPO, comme le permet l’organisme. Mais ces plaintes n’aboutissent pas. Il est donc légitime de se poser des questions sur le sérieux de l’ensemble du processus de certification.
Rédigé en des termes très techniques, puisque destiné à des grandes multinationales, des consultants et des spécialistes, les communautés locales y ont difficilement accès.
On peut de ce fait facilement reconnaître que la RSPO est en quelque sorte un instrument qui renforce le pouvoir des entreprises et les ouvre plus de marchés, pendant qu’il rend difficile la lutte des communautés pour résister contre l’accaparement des terres, pour défendre leurs territoires.
Le sud-est de la Guinée est une région qui est connue pour l’importance qu’elle accorde à la tradition. C’est dans cette région « forestière » qu’on rencontre le plus de peuplement de la variété dura dans toute l’Afrique de l’Ouest. C’est donc cette région qui dessert tout le pays et même l’international en huile de palme de qualité première. La Guinée est d’ailleurs connue comme étant le pays qui produit la meilleure qualité d’huile de palme rouge dans le monde.
Résidents de cette région, notre famille s’est intéressée à la commercialisation de l’huile de palme rouge depuis 1990. Cela fut possible grâce à la collaboration avec certains membres de la famille et des coopératives qui sont situés dans les villages et font de la production d’huile de palme de façon traditionnelle.
Les produits sont donc acheminés des villages au centre-ville (N’zérékoré), et du centre-ville à la capitale (Conakry). Depuis 2007, l’entreprise familiale s’est intéressée au marché international et a réussi à fournir de l’huile de palme traditionnelle dura à des consommateurs occidentaux.
Depuis le début, nous nous sommes engagés à ne proposer que de l’huile de palme de la variété d’origine, malgré l’existence sur le marché de nombreuses autres variétés moins chères et difficiles à différencier de la variété « sauvage » dura. Grâce à notre expertise et nos différentes relations avec les producteurs, nous arrivons facilement à identifier et à nous procurer en dura avec une certitude totale qu’elle vient bien du terroir.
Non, ce n’est pas une huile de palme à l’appelation africaine qui ne vient pourtant pas d’Afrique. Ce n’est pas non plus une huile de palme déclarée traditionnelle qui vient pourtant de la qualité hybride destinée aux grandes industries destructrices de la faune et de la flore.
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